Page 204 - Livre électronique des RFTP 2025
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P125. CORRELATION ENTRE LE DELAI DE CONSULTATION
ET LE STADE CLINIQUE AU DIAGNOSTIC DU CANCER
BRONCHOPULMONAIRE
R.CHEOUR, H.SMADHI, S.DEROUICHE, K.BEN AMOR, H.REJEB, D.GREB, I.AKROUT,
H.ABELGHAFFAR, H.HASSEN, H.KAMOUN, L.FEKIH
SERVICE DE PNEUMOLOGIE IBN NAFIS ABDERRAHMEN MAMI
Introduction : Le Cancer bronchopulmonaire demeure l’une des principales causes
de décès dans le monde. Un diagnostic tardif de cette maladie peut compromettre
les chances de traitement curatif. Le délai entre l’apparition des symptômes et la
première consultation pourrait jouer un rôle primordial au moment du diagnostic.
Objectif : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact du délai de consultation
sur le stade de la maladie au moment du diagnostic chez les patients atteints de
cancer bronchopulmonaire.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur 94 patients suivi au service
de pneumologie Ibn Nafis entre 2020 et 2025. Les patients ont été divisés en 2
groupes : G1 : consultation précoce < 8 semaines (37 patients) G2 : consultation
tardive > 8 semaines (57patients).
Résultats : Le sexe prédominant dans les deux groupes est le sexe masculin 91.4%
pour G1 et 86.6% pour G2. Les antécédents des patients étaient principalement
l’HTA 25.7% de G1 et 11.6% de G2 (P 0.07), Le diabète 11.5% de G1 et 18% de G2 (P
0.07) et la BPCO 40% de G1 et 57% de G2 (p 0.6). La majorité des patients étaient
tabagiques 94.2% de G1 et 88.3% de G2 (p 0.5). L’IMC des patients a été objectivé
lors de leur admission 17% de G2 avaient un IMC < 18 alors que 5.4% de G1 avaient
un IMC <18. Les signes fonctionnels sont dominés par la toux 51.4% de G1 et 58.3%
de G2 (p 0.5), l’AEG 48.5% de G1 61.6% de G2 (p 0.2) et la dyspnée 45.7% de G1 et 35%
de G2 (p 0.2). Au moment du diagnostic 37% de G1 étaient déjà classé stade 4 alors
que 56% de G2 étaient classé stade 4. (P 0.5).
Conclusion : Cette étude montre une corrélation entre le délai de consultation et
le stade de la maladie au diagnostic. Ces résultats soulignent l’importance d’une
sensibilisation à la reconnaissance précoce des symptômes respiratoires et extra
respiratoires pour une meilleure prise en charge précoce.
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