Page 139 - Livre électronique des RFTP 2025
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P79. EXACERBATION AIGUË DE LA FIBROSE PULMONAIRE

               IDIOPATHIQUE                  :       RESULTATS                ET         FACTEURS

               PRONOSTIQUES


               AYADI  MARIEM,  GHRIBI  WAJIH,  LOUED  LOBNA,  BOUGUERRA  KHAWLA,  TRIMECH

               SARRA, GUEDRI IMEN, GUASSOUMI MARIEM, BGUIGA ELA, TURKI ASMA, KADDOUSSI
               RANIA, CHEIKH MHAMED SAOUSSEN, JOOBEUR SAMEH, ROUATBI NACEUR, BEN SAAD
               AHMED


               SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR, TUNISIE


               Introduction : La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la forme la plus courante
               de maladie pulmonaire interstitielle idiopathique. Elle se manifeste généralement
               par un début insidieux. Toutefois, des cas de détérioration aiguë ont été décrits.
               Cette maladie peut survenir à la suite d'une infection, d'une embolie pulmonaire ou
               d'une  insuffisance  cardiaque,  mais aussi  sans  cause  identifiable  ;  on  parle  alors
               d'exacerbation aiguë de la FPI.


               Objectif : Étudier les caractéristiques associées à l'exacerbation aiguë de la fibrose
               pulmonaire idiopathique et évaluer ses facteurs pronostiques.

               Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur
               des patients suivis à notre service de pneumologie au CHU Fattouma Bourguiba
               Monastir, Tunisie, pour fibrose pulmonaire idiopathique qui ont présenté au moins
               une décompensation de leur maladie.

               Une  exacerbation  aigue  de  FPI  est  définie  par une détérioration clinique aiguë
               significative d’origine indéterminée chez un patient ayant une FPI préexistante.

               Résultats : On a inclus 114 patients suivis pour une FPI qui ont présenté au moins
               une décompensation lors de leurs suivis, les causes de décompensation sont une
               surinfection bronchique dans 42,5% des cas, une décompensation cardiaque dans
               9,7% des cas, une pneumopathie dans 8,7% des cas, embolie pulmonaire dans 1%
               des cas et une exacerbation aigue dans 38,1% des cas (n=44). Parmi les patients qui
               ont présenté une exacerbation aigue, 31,8% ont présenté une bonne évolution
               (stabilité) et 68,2% ont présenté une mauvaise évolution (aggravation radiologique
               ou clinique ou décès). Les facteurs de mauvaise évolution de l’exacerbation étaient
               : Origine urbaine (p=0.02), une saturation à l’air ambiant plus basse au moment du
               diagnostic (p=0,04), une PaO2 plus basse au moment du diagnostic (p=0,05), une
               CVF en % plus basse au moment du diagnostic (p=0.03), une DLCO en % plus basse
               au moment du diagnostic (p=0,04),  une PaO2 plus basse lors  de l’exacerbation
               (p=0,012) et une durée de traitement prolongée lors de l’exacerbation (p=0,017). La




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